C'est bientôt mardi gras !

Aujourd'hui nous avons commencé à préparer les masques du carnaval.

Voici des petits artistes très concentrés

Le bébé est vulnérable même s’il présente une grande capacité d’adaptation.

Petit humain, c’est un être de désir et de communication qui a un immense besoin de sécurité affective.

Tout petit, il élabore ses repères, et leur perte, peut entraîner une terrible angoisse.

Ainsi, l’absence de la mère, même momentanée peut produire cette angoisse.                                       

En effet, si rien ne lui a été dit :

-Comment peut-il savoir qu’elle va revenir ?

-Comment peut-il faire la différence entre l’absence d’une maman et sa disparition définitive ?

De plus, comment faire comprendre « à cette dame » qu’il a déjà ses habitudes, - qu’il prend volontiers son doudou, - qu’il n’aime pas que le lait coule trop vite, ou encore, - qu’il a besoin de rester un petit moment réveillé avant de boire son biberon ?

Il n’a pas encore de mots pour le dire, mais ses désirs sont pourtant bien réels.

Une transition en douceur

Depuis de nombreuses années, on parle de la nécessaire période d’adaptation qui doit permettre à l’enfant d’effectuer en douceur la transition entre sa famille, sa maison et les personnes qui vont l’accueillir.

Cette adaptation est une période incontournable qu’il ne faut jamais négliger et encore moins supprimer sous prétexte que l’une ou l’autre des deux parties a quelques difficultés à s’organiser.

Ce passage, dont la durée est variable selon les enfants mais d’une durée de deux semaines minimum, devrait être obligatoire.

C’est un moment d’intenses émotions où chacun des intervenants (parents – assistante maternelle – enfants) découvre l’autre.

Une aventure importante, complexe et riche en échanges va commencer.

Autant se donner tous les atouts possibles pour la réussir.

Adaptation « type »

(Selon l’âge, les réactions de l’enfants, les disponibilités de parents…)

 Ne pas oublier « doudou »

Prévoir drap housse et turbulette avec l’odeur de l’enfant pour le jour de la sieste.

Je laisse les enfants arriver en douceur. Ils commencent par jouer librement avec les jouets mis à leur disposition.Lorsqu'ils sont prêts, nous faisons une activité d'éveil (coloriage, gymnastique, peinture, jeux avec la semoule, préparation du repas...). Les plus grands adorent et les petits font tranquillement leur sieste du matin. Quand les petits se réveillent, je crée des espaces favorisant leur développement moteur.

Ensuite, nous chantons et dansons sur des musiques et comptines.

Après une petite promenade pour aller chercher les grands à l'école, vient l'heure du repas: les repas que je prépare sont équilibrés (légumes crus ou/et cuits ( du jardin pendant la saison), féculents, viande ou poisson ou oeufs, yaourt et fruit)

Vers 13 h 30, les enfants vont faire la sieste, ils ont chacun leur chambre.

Après la sieste (je ne réveillent pas les enfants sauf sur indication des parents), les enfants font soit  des jeux libres, soit des activités dirigées, selon leurs envies.

Vient ensuite le goûter. Je propose d'abord un fuit ou une compote puis selon les envies biscuits, pain, verre de lait ou de jus de fruits.

Puis à l'approche du départ, chacun choisi un livre et nous nous installons confortablement sur le canapé ou sur le tapis d'éveil afin de lire quelques histoires. 

Voici une journée bien remplie !

Le rythme des l'enfants est repecté et ils ne sont pas forcés à faire les activités qu'ils n'ont pas envie de faire.

Préparation de la pâte à crêpes

La dégustation

Coloriages et poèmes sur le thème de la chandeleur

Lili

Swann

Lucas